Dans les couloirs feutrés du ministère des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, l’agenda du ministre d’État Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a pris, ce 12 août 2025, des allures résolument internationales. Face à lui, l’ambassadrice d’Égypte au Gabon, Riham Hussein Ammar, venue porter un message clair : l’Egypte veut s’impliquer davantage dans le développement des infrastructures de transport gabonaises.

L’échange, cordial et précis, a permis de revisiter un projet resté en suspens : la visite officielle du ministre à son homologue égyptien. Reportée en raison du calendrier électoral, cette mission pourrait, dans les prochains mois, ouvrir la voie à des accords concrets. Car pour Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, les précédents séjours en Égypte ont déjà révélé l’ampleur des progrès réalisés par ce pays en matière d’infrastructures, des progrès qui pourraient inspirer et accompagner le Gabon.

Au cœur des discussions, des projets stratégiques comme le développement du port de Mayumba et de ses voies d’accès, ou encore le renforcement du transport fluvial. L’Égypte, par l’entremise de ses entreprises, s’est dite prête à apporter son expertise technique, mais aussi des investissements si nécessaire.

La prochaine étape est claire : la partie gabonaise dressera la liste de ses projets prioritaires, que les partenaires égyptiens étudieront en détail pour proposer un plan d’action. Un dialogue qui, de part et d’autre, se veut pragmatique et tourné vers des résultats tangibles pour transformer le visage du transport au Gabon.